Plus de 330 000 départs à la retraite attendus en Nouvelle Aquitaine d’ici 2020

La Région ALPC (Nouvelle Aquitaine) est l’une des régions avec une part de seniors très importante dans la population active. Un emploi sur quatre est occupé par une personne de plus de 50 ans. Au final, sur les 2.3 millions de travailleurs dans la région, 333 000 vont partir à la retraite d’ici 2020.

L’Insee Aquitaine-Limousin Poitou-Charentes et Aquitaine Cap Métiers publient, en partenariat avec le Prisme Limousin et l’ARFTLV, une étude prospective de la population active à l’horizon 2020 qui identifie les besoins du marché du travail.

Parmi les secteurs où les besoins vont se faire sentir, les services aux particuliers et aux collectivités arrivent en tête notamment pour les métiers d’aide à domicile et d’aide-ménagère. Pour maintenir l’emploi, l’étude indique que plus de 3 600 personnes devraient entrer dans la profession chaque année afin de compenser le nombre de cessations d’activité. Sans compter les difficultés éprouvées par les employeurs en termes de recrutement et de maintien en poste. Près des deux tiers des projets de recrutement sur le métier ont été jugés difficiles en raison notamment des conditions d’emploi des salaires horaires faibles, de la fréquence des temps partiels et de multiples employeurs pour une même personne.
L’agriculture, le commerce, le BTP ou encore les métiers bancaires et d’assurance font partie des secteurs qui connaitront un fort renouvellement d’ici 2020.

La proportion d’actifs qui cesseraient définitivement leur activité est très inégale selon les territoires : sur 2016-2020, 16 % ou plus dans les zones d’emploi d’Oloron-Sainte-Marie ou de Sarlat-la-Canéda mais moins de 14 % dans celles de Poitiers ou de Bordeaux. 50 % des médecins des zones d’emploi d’Angoulême ou de Mont-de-Marsan cesseraient leur activité, contre 36 % dans celle de Bordeaux. Dans les zones d’emploi de Bergerac ou de Sarlat-la-Canéda, 35 à 40 % des aides-soignants, infirmiers ou sages-femmes cesseraient leur activité entre 2010 et 2020, contre 27 % dans celles de Brive-la-Gaillarde et de Limoges.

Source de l’article : http://www.arftlv.org/